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Rideuz'

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    Rideuz' got a reaction from Buffalo Bill Kelsoe in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    @le lozérien : Belle auto, et jolies images ! Un joli contraste entre tons chauds & froids, ciel menaçant et un joli coucher de soleil avec l'auto qui ressort bien dans son écrin blanc ! Préférence pour le tout premier cliché 
     
    Pour le carnaval, une autre série en vertical :






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    Rideuz' got a reaction from Buffalo Bill Kelsoe in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    Je lance avec ma dernière sortie photo ; un événement qui me tient à cœur depuis plusieurs années : le carnaval vénitien d'Annecy.
    A chaque édition, ce sont des centaines de masques qui déambulent dans les rues de la "petite Venise des Alpes" le long du lac et des canaux.... il en faut du courage et de la patience aux costumés pour braver le froid glacial de cette édition ; sans se restaurer pendant des heures !
     
    Pour celle ci ; j'ai posé l'appareil sur une poubelle, surélevé l'objectif avec un doigt coincé en dessous, retardateur et prié pour que le couple appareil/modèle ne bouge pas trop. Je ne fais jamais de pause longue et vu le froid/foule qui a bien voulu s'écarter de devant quelques instants pour la photo le résultat est pas mal.

    Ambiance nocturne le long des canaux




    Le vent nous a donné du fil à retordre (la coiffe qui bougeait dangereusement) mais ça a ses côtés positifs


     
    Cette année j'ai suivi en majorité deux amies costumées : pour la variété au niveau des costumés on repassera mais l'expérience était cool ; histoire de pouvoir sortir un peu des sentiers battus ; tenter de fuire un peu la foule et faire des clichés dans des endroits sympathiques.
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    Rideuz' got a reaction from ALBI in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    Je lance avec ma dernière sortie photo ; un événement qui me tient à cœur depuis plusieurs années : le carnaval vénitien d'Annecy.
    A chaque édition, ce sont des centaines de masques qui déambulent dans les rues de la "petite Venise des Alpes" le long du lac et des canaux.... il en faut du courage et de la patience aux costumés pour braver le froid glacial de cette édition ; sans se restaurer pendant des heures !
     
    Pour celle ci ; j'ai posé l'appareil sur une poubelle, surélevé l'objectif avec un doigt coincé en dessous, retardateur et prié pour que le couple appareil/modèle ne bouge pas trop. Je ne fais jamais de pause longue et vu le froid/foule qui a bien voulu s'écarter de devant quelques instants pour la photo le résultat est pas mal.

    Ambiance nocturne le long des canaux




    Le vent nous a donné du fil à retordre (la coiffe qui bougeait dangereusement) mais ça a ses côtés positifs


     
    Cette année j'ai suivi en majorité deux amies costumées : pour la variété au niveau des costumés on repassera mais l'expérience était cool ; histoire de pouvoir sortir un peu des sentiers battus ; tenter de fuire un peu la foule et faire des clichés dans des endroits sympathiques.
  4. Like
    Rideuz' got a reaction from Vince in WRC - Faîtes nous rêver ...   
    Oups, j'étais passé à côté de ce sujet 
     
    @Turbo Merci ! Je n'ai pas les mêmes contraintes que la majorité des "pros" qui doivent bien souvent enchaîner un maximum les spéciales et faire des points stops, assistances ect = spots proches d'un accès voiture, très rare qu'ils s'enferment ou marchent longtemps.
    Du coup même sans rien avoir préparé en amont, quand les collègues plantent leurs tentes pas loin d'endroits sympathiques, notamment le Samedi dans le Dévoluy avec un zeste de neige fraîche... en imitant les bouquetins on prend de la hauteur et on peut faire des images vraiment différentes ! Depuis que j'avais emprunté cette route à flanc de falaise pour les essais de Loeb ; j'avais cette idée qui me trottait dans la tête... j'ai saisi l'opportunité.
     
    @le lozérien De beau "derrières", c'est un style haha.
     
    Clair que Vialatte et Blancher ça envoie du lourd !
    Pour moi un OVNI question clichés rally (et sport en général) c'est Janus Ree, le photographe attitré de Red Bull. Il passe énormément de temps en amont de l'épreuve et lors des recos en parcourant le tracé pour trouver la bonne idée, le bon endroit... très créatif ; avec une belle maîtrise des flashs (pas les petits modèles ; de gros flashs type "studio") et utilise parfois une perche pour prendre des photos en hauteur façon drône ect.
    Quand on le voit sur une épreuve traîner sa valise à roulette de +30kg de matos... c'est fou ! (pas toujours accompagné d'un assistant)
     
    J'ai un faible pour ses photos de l'édition 2017 du Mexique mais pour rester dans l'actu ; le lien de l'album 2018




     
     
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    Rideuz' got a reaction from ALBI in WRC - Faîtes nous rêver ...   
    Oups, j'étais passé à côté de ce sujet 
     
    @Turbo Merci ! Je n'ai pas les mêmes contraintes que la majorité des "pros" qui doivent bien souvent enchaîner un maximum les spéciales et faire des points stops, assistances ect = spots proches d'un accès voiture, très rare qu'ils s'enferment ou marchent longtemps.
    Du coup même sans rien avoir préparé en amont, quand les collègues plantent leurs tentes pas loin d'endroits sympathiques, notamment le Samedi dans le Dévoluy avec un zeste de neige fraîche... en imitant les bouquetins on prend de la hauteur et on peut faire des images vraiment différentes ! Depuis que j'avais emprunté cette route à flanc de falaise pour les essais de Loeb ; j'avais cette idée qui me trottait dans la tête... j'ai saisi l'opportunité.
     
    @le lozérien De beau "derrières", c'est un style haha.
     
    Clair que Vialatte et Blancher ça envoie du lourd !
    Pour moi un OVNI question clichés rally (et sport en général) c'est Janus Ree, le photographe attitré de Red Bull. Il passe énormément de temps en amont de l'épreuve et lors des recos en parcourant le tracé pour trouver la bonne idée, le bon endroit... très créatif ; avec une belle maîtrise des flashs (pas les petits modèles ; de gros flashs type "studio") et utilise parfois une perche pour prendre des photos en hauteur façon drône ect.
    Quand on le voit sur une épreuve traîner sa valise à roulette de +30kg de matos... c'est fou ! (pas toujours accompagné d'un assistant)
     
    J'ai un faible pour ses photos de l'édition 2017 du Mexique mais pour rester dans l'actu ; le lien de l'album 2018




     
     
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    Rideuz' got a reaction from ALBI in France, terre et asphalte   
    En effet, je trouve que le Diois est un vrai régal pour les photographes ! Beaucoup de passages de gué, des paysages à couper le souffle quand on prend de la hauteur comme la Croix de Justin... et c'est la terre ; projections, poussière, jumps et grandes dérives sont de la partie. Il est redouté par de nombreux équipages par contre ; dans certaines ES pas le droit à l'erreur sinon c'est le vide !
    Quelques clichés supplémentaires des éditions 2016/17 :
     
    Coucher de soleil avant le passage au Col du Lion

     
    Après la bascule du col ; si on crapahute un peu un splendide panorama s'offre à nous...

     
    Une légende au franchissement des gués d'Aussons

     
    Un sacré terrain de jeu...

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    Rideuz' got a reaction from Zoréol in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    Je lance avec ma dernière sortie photo ; un événement qui me tient à cœur depuis plusieurs années : le carnaval vénitien d'Annecy.
    A chaque édition, ce sont des centaines de masques qui déambulent dans les rues de la "petite Venise des Alpes" le long du lac et des canaux.... il en faut du courage et de la patience aux costumés pour braver le froid glacial de cette édition ; sans se restaurer pendant des heures !
     
    Pour celle ci ; j'ai posé l'appareil sur une poubelle, surélevé l'objectif avec un doigt coincé en dessous, retardateur et prié pour que le couple appareil/modèle ne bouge pas trop. Je ne fais jamais de pause longue et vu le froid/foule qui a bien voulu s'écarter de devant quelques instants pour la photo le résultat est pas mal.

    Ambiance nocturne le long des canaux




    Le vent nous a donné du fil à retordre (la coiffe qui bougeait dangereusement) mais ça a ses côtés positifs


     
    Cette année j'ai suivi en majorité deux amies costumées : pour la variété au niveau des costumés on repassera mais l'expérience était cool ; histoire de pouvoir sortir un peu des sentiers battus ; tenter de fuire un peu la foule et faire des clichés dans des endroits sympathiques.
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    Rideuz' got a reaction from Zoréol in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    @le lozérien : Belle auto, et jolies images ! Un joli contraste entre tons chauds & froids, ciel menaçant et un joli coucher de soleil avec l'auto qui ressort bien dans son écrin blanc ! Préférence pour le tout premier cliché 
     
    Pour le carnaval, une autre série en vertical :






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    Rideuz' got a reaction from Aurel in Parce qu'il n'y a pas que le rallye...   
    @le lozérien : Belle auto, et jolies images ! Un joli contraste entre tons chauds & froids, ciel menaçant et un joli coucher de soleil avec l'auto qui ressort bien dans son écrin blanc ! Préférence pour le tout premier cliché 
     
    Pour le carnaval, une autre série en vertical :






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    Rideuz' got a reaction from Rapido in Rallye du Mexique - 2018   
    Sacrée analyse, je pensais pas faire des maths en venant ici !
    C'est sûr que les résultats dépendent de beaucoup de paramètres et inconnues, mais en mettant "à plat" toutes ces statistiques ça offre une belle vision d'ensemble !
     
    Le balayage ne sera pas aussi important que ce que nous venons de vivre en Suède je pense, mais il sera intéressant de voir comment Neuville réagit avec cette première position sur la route en tant que leader du championnat... Ogier a l'habitude de l'exercice et "ronge son frein" (c'est peu de le dire ) en engrangeant les points avec sa régularité (avec la Polo l'auto compensait bien comme tu l'as dis ; il en a davantage souffert avec la Ford et la concurrence qui a haussé le ton) ; jusqu'à là on ne peut pas forcément en dire autant du belge.
    A voir s'il me fera mentir cette saison ; il ne lui manque pas forcément grand chose.
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    Rideuz' got a reaction from Le blond in France, terre et asphalte   
    En effet, je trouve que le Diois est un vrai régal pour les photographes ! Beaucoup de passages de gué, des paysages à couper le souffle quand on prend de la hauteur comme la Croix de Justin... et c'est la terre ; projections, poussière, jumps et grandes dérives sont de la partie. Il est redouté par de nombreux équipages par contre ; dans certaines ES pas le droit à l'erreur sinon c'est le vide !
    Quelques clichés supplémentaires des éditions 2016/17 :
     
    Coucher de soleil avant le passage au Col du Lion

     
    Après la bascule du col ; si on crapahute un peu un splendide panorama s'offre à nous...

     
    Une légende au franchissement des gués d'Aussons

     
    Un sacré terrain de jeu...

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    Rideuz' got a reaction from RP14 in Rallye du Mexique - 2018   
    Ott se sent comme un poisson dans l'eau au volant de la Yaris, mais il patauge un peu au Mexique... 


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    Rideuz' got a reaction from Turbo in Rallye du Mexique - 2018   
    Ott se sent comme un poisson dans l'eau au volant de la Yaris, mais il patauge un peu au Mexique... 


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    Rideuz' got a reaction from Stephane66 in Actualité du WRC en général   
    Intéressant ce topic ! Je vais tenter d'apporter mon point de vue en me basant sur pas mal d'infos glanées sur ewrc results, le site d'Eric et quelques communiqués Oreca pour Teemu ect. C'est mon ressenti personnel donc cet "avis" n'engage que moi.
    Pour résumer un peu le propos, je pense que les deux sont pétris de talents et peuvent aller loin. Quand on voit l'expérience en mondial de certains "seconds couteaux" et d'autres à qui on a longtemps laissé leurs chances avant d'avoir LE déclic... l'un a su se montrer pile quand il le fallait avec ses 2 piges en WRC '17, l'autre a eu des hauts et davantage de moments difficiles dans la catégorie reine.
    Mais pour les décideurs, team manager ; c'est ça qui compte au moment où les places en WRC sont chères avec beaucoup de prétendants : les résultats dans la catégorie reine.
    C'est aussi ce que nous retenons principalement... leurs bonnes ou mauvaises performances en WRC ; en occultant parfois à tort ce qui se cache derrière. L'expérience, la confiance, les conditions, les consignes quand on est pilote officiel... Il faut bien prendre en compte cela ; tu en parles d'ailleurs dans ton analyse.
    Je vais faire un long retour sur la saison 2015 ; les découvertes des R5, des manches, leurs premières confrontations...

    2015
    Eric se lance en 2015 avec Oreca dans une campagne WRC 2 avec pour seule expérience en WRC l'ADAC 2014 au volant d'une DS3 R3T (avant accident dans l'ES10 ; il était en tête devant Lefebvre le futur vainqueur du WRC3/JWRC) et le rallye de France où il finit second ; devant Lefebvre. La vitesse est là sur des manches qu'il ne connaît pas ; c'était sa 3ème /4ème course seulement avec l'auto.
    La même année, il fait un galop d'essai dans la catégorie supérieure en 207 S2000 avec l'Antibes (quelques soucis meca je crois) puis le Tour de Corse (ERC) où il décroche une belle 4ème place pour son 2ème rallye seulement au volant d'une 4 roues motrices. Malgré quelques soucis de perte de puissance et gêne de concurrents ; il finit à 2mn20 de Sarrazin et sa RRC !
     
    Revenons à nos moutons (non pas Michèle) ; la saison 2015.
     Début au Monte Carlo ; 3ème manche WRC, 3ème rallye en 4 roues motrices, 1èr Monte Carlo et 1er roulage en R5... il perd plus de 4 minutes dans la première ES sur crevaison (d'après son site) mais dès la suivante fait le scratch du WRC 2 devant Maurin, Breen, Lefebvre...
    Festival sur la 3ème journée ; 3 temps scratchs sur 3 (1 ES en liaison) ; il reprends Lefebvre à 1mn25s et Breen à 1mn55s sur la boucle.
    4ème étape ça commençait bien ; scratch dans la 1ère ES mais il tape une pierre sur suivante et perd 2mn30. Il finit donc 4ème des WRC2/RC2 ; à 5mn de Lefebvre. Je trouve que la performance est belle ; sur un Monte Carlo réputé difficile performer d'entrée.
     
    - Portugal : ça commence mal avec une petite faute lourde de conséquences dans le 1er virage de la Super Spéciale. Sur un terrain inconnu/première sur terre en 4 roues motrices ; il reprend doucement le rythme et au fil des kilomètres signe des tops 5 voir top 3 de spéciale avec un plateau RC2 relevé ! Deux soucis mécaniques lui empêcheront de finir la 2ème et 4ème journée.
    - Quelques événements en Sardaigne, mais plusieurs tops 5 avec toujours un plateau relevé et son premier scratch RC2 sur terre.
    En Finlande ça attaque fort avec le 4ème temps dans la première "vraie" ES ; mais un virage mal noté (un peu comme en Suède 2016 ?) et c'est une grosse sortie dans la suivante. Il repart le lendemain et la confiance revient avec des tops 3/5 ; la vitesse est là mais l'apprentissage pas évident.
    - ADAC ; première confrontation avec Suninen. C'est une première pour ce dernier en Fiesta R5 mais il a déjà fait 6 rallyes depuis le début de l'année en Fabia S2000 dont la Pologne (j'y reviendrais) ; et un rallye autrichien en préparation à l'ADAC qui se solde par une sortie. Contrairement à Camilli, il n'y a jamais roulé et globalement moins d'expérience tarmac. Eric roule tranquillement, avec de bonnes sensations sur asphalte et augmente un peu le rythme sur la fin du rallye. Il finit second à 4mn de Kopecky mais sur la fin du rallye signait des temps avec/devant Lappi (qui roulait le couteau entre les dents suite à son passage en super rallye). Pas d'erreurs, ça va au bout pour le français !
    Suninen finit 3mn plus loin, ayant pris peu à peu un bon rythme sur la surface.
    - Pologne : Teemu y participe donc avec la S2000 et y est performant ; ce style de route que l'on retrouve un peu en Finlande lui sied bien. Il y fait de jolis temps et finit 6ème du RC2 à 5mn25 de Lappi qui a bien plus d'expérience et roule en R5.
    - TDC : On retrouve nos deux protagonistes ensemble.
    Conditions très compliquées pour cette édition ; d'après son communiqué Eric part prudemment sous la pluie le premier jour  et perds plus de 2mn30s sur crevaison le lendemain.
    Par la suite, une belle remontée et des temps de spéciales avec le duo de tête Maurin/Lappi ; pour au final prendre la 3ème place du podium devant Breen.
    Suninen fait une course tranquille derrière ; sans incidents. Il finit 45s derrière Eric ; mais est plus loin en performance pure sur les ES.
    - Catalogne : Sur la première journée terre, Suninen est devant Camilli au général mais ce dernier fait quand même quelques meilleurs temps d'ES. Dans la spéciale 6, Suninen fait une touchette qui l'oblige à s'arrêter au bout de 2km d'ES.
    Sur asphalte, Camilli enchaîne 6 top 2 dont 3 scratchs (devant Kopecky, Tidemand, Lappi...
    Il crève dans la SS de 2kms et a des ennuis mécaniques par la suite qui l'empêchent d'accrocher un joli podium.
    Suninen lui poursuit tranquillement son apprentissage avec quelques tops 5.
    - Wales : Suninen gagne 19s2 devant Camilli... Eric avait 32s6 d'avance sur Teemu à deux spéciales du terme mais perd son avantage sur soucis moteur. De nombreux scratchs d'Eric qui impressionne et montre qu'il peut être très rapide sur terre également.
     
    A partir de là l'histoire nous la connaissons ; suite à sa belle saison, Malcom donne sa chance à Eric en tant que numéro 2 et le lance dans le grand bain du WRC.
    Après coup c'est facile de critiquer ce choix mais était-ce si évident que ça à l'époque pour Malcom (ne fallait il pas mettre en Evans en WRC, beaucoup plus experimenté, et Eric en R5 pour mettre en avant la nouvelle Fiesta "Evo" ?) Mais pour Eric... on ne va pas refuser une place de pilote officiel !
     
    2016
    L'année 2016 sera compliquée pour lui. Au delà de la pression, des responsabilités qui découlent d'un statut de pilote officiel n°2 ; des consignes ; sa saison commence très mal avec deux abandons en début de rallye. Caisse touchée les deux fois, pas de super rallye, pas de roulage supplémentaire, confiance au plus bas, on lui met la pression à droite à gauche...
     
    - Au Monte Carlo après les ES de nuit, il fait un prometteur 5ème temps sur la plus longue ES de la boucle... devant de sacrés cadors et son coéquipier. Il se fait malheuresement piéger  à basse vitesse ; sur du verglas ; comme d'autres (Paddon Kubica et d'autres au même endroit ; je sais plus si c'est Evans et/ou Maurin qui seraient allés au trou sans l'auto de Kubica qui les a remis dans l'axe).

    - En Suède, pour sa première là bas ; il commence doucement avant d'hausser le rythme et claquer deux 7ème temps. Il sort dans la première de la boucle du lendemain hélàs... mal réveillé ? Non, un virage mal noté lié à son manque d'expérience... dommage ; mis pour à bout en prenant en compte le manque d'expérience et la sortie au Monte Carlo ; c'était bien parti sur un terrain difficile.
    -  Mexique ; déclaration au départ "Ce weekend je veux juste finir le rallye pour bâtir ma confiance" ça veut tout dire. Crevaison, petits soucis, rythme tranquille, expérience debalayage le dernier jour en étant le premier sur la route pour celle de 80km.
    8ème en Argentine puis 5ème au Portugal, 6ème en Sardaigne... la confiance revient ; il fait le job : prendre de l'expérience et finir les rallyes, remporter des points constructeur, il n'est pas là pour enfiler les scratchs surtout sur terre ( plusieurs tops 2ème/3ème places sur les ES Sardes cependant, avec un scratch dans l'ES17).
    - Sur une bonne lancée ; il arrive en Pologne sur un terrain assez particulier ; un peu de mal pour sa première là bas et quelques soucis en recos (oubli d'un accessoire ; notes pas top) : il est 8ème avec un incident en fin de rallye. Finlande assez similaire ; sauf que ça se finit par une sortie de route.
    Il arrive au rallye d'Allemagne avec 2 jours de tests ; c'est un rallye qui lui plaît et il est attendu... il sort dès la 1ère ES, déception ; le reste du week end on ne peut pas bien analyser... il n'a pas le droit à une seconde erreur.
    - Corse, Espagne (soucis mécaniques), Wales (crevaison) il prends de l'expérience sans faire de coup d'éclat ; mais il a les consignes d'apprendre sans faire d'erreur et la pression avec cette saison en dents de scie.

    Après quelques tops 5 ; il finit sa saison d'officiel en WRC sur le toit à 2 spéciales du terme du rallye d'Australie... frustrant ; un peu à l'image de sa saison. Il a joué de malchance en début de saison ; fait quelques bons résultats par la suite mais en découvrant beaucoup d'épreuves ; pression de rapporter des points et plus le droit à l'erreur ; la pression devait être maximale.
    Pendant ce temps là, Suninen enquillait les bons résultats en WRC2 et prenait un maximum d'expérience et de confiance ! Quelques soucis sur 3/4 épreuves mais globalement très positif.
     
    2017 : Pige en Fiesta WRC '17 pour Suninen
    Le choix de la Pologne et la Finlande pour tenter de se "montrer" est bien entendu mûrement réfléchi ; c'est un Finlandais et il est particulièrement à l'aise sur ce type de terrain ; et a déjà effectué ces manches à 2/3 reprises. Bien sûr le gap R5/WRC '17 est important mais avec les tests, shakedown, et surtout une énorme attaque et gros grain de folie il a compensé.
    Il a impressionné avec un temps scratch dès sa 7ème ES en Pologne ! Et des passages flatout plus que limite... j'ai cherché rapidement mais j'imagine qu'il y en a davantage. Cerveau débranché, ça passe ou ça casse ; il n'avait clairement aucune marge et sur pilotait parfois.
    S'il s'était sorti en Pologne ; l'histoire serait peut être différente. J'ai cru comprendre qu'il avait de bons sponsors mais le capital confiance n'aurait pas été le même pour la Finlande.
    https://youtu.be/ibEe6OmmJu4 (Pologne)
     
     
    Mais c'est passé (il perd son podium suite à un passage "too much" en Finlande ; déjà de la chance de pas abandonner vu le crash. Il finit 4 quand même avec de sacrés chronos). C'est ça le truc ! Lui n'avait pas de consignes ; il y avait déjà 3 autres pilotes officiels Ford + Ostberg.
    Il est là pour se montrer ; pas prendre de l'expérience ou assurer un top 6. Bien sûr c'est mieux de finir et ramener l'auto mais ses 2 manches sont peut être ses "seules" chances d'accéder à la catégorie reine donc il dégoupille.
    Sa (ses) performances pour des premières en WRC sont énormes mais pas vraiment comparable avec la saison 2016 de Camilli pour tout un tas de raisons. On aurait aimé que ce dernier aille au bout de son Monte Carlo, ADAC pour montrer de belles choses (sans être à la limite ; il avait des consignes) mais ça ne s'est pas déroulé comme ça... pas sûr qu'on le revoit en WRC de sitôt.
     
     
    La suite ?
    Je ne sais pas de quoi son avenir sera fait et s'il a encore un deal avec MSport pour quelques manches en WRC 2... Il était sur le podium provisoire au MC à coups de secondes entre Kopecky et Sarrazin et un virage un peu large lui a été fatal. Parfois ça passe (voir Suninen plus haut) ; pas là.
    Eric a montré une sacré pointe de vitesse en WRC2 en 2017 et qu'il avait malgré tout bien appris les manches.
    Sans des soucis mécaniques/prise de notes ; il gagnait devant Tidemand le Mexique.
    Tour de Corse je pense qu'il est là pour faire des temps et pas forcément finir en assurant : c'était le seul à accrocher Mikkelsen ; dommage qu'il sorte sur de la gravette.
    Au RACC il était devant en tête du WRC2 avant la casse de son différentiel au départ de la dernière journée.
    Suninen reste bien plus performant sur des terrains comme Pologne, Finlande (ou encore Suède) mais sur des autos semblables la différence entre les deux n'est pas folle ; loin de là !
     
    Les places en WRC sont chères et tout va vite, très vite désormais. Quand on voit le temps laissé à certains pour faire leurs preuves en WRC ou d'autres qui écument les manches WRC en 4 roues motrices depuis des années... c'est frustrant. Même Tiedemand se retrouve à rempiler en WRC 2 après son titre.
     
    Parlons en de Skoda : je ne sais pas ce qu'ils ont prévu pour le futur mais eux ont compris comment former des tops pilotes et leur donner toutes leurs chances pour arriver au plus haut niveau en leur laissant le temps ; avec des programmes aux petits oignons à l'international et des autos performantes/fiables.
    Prenez Lappi par exemple ; il débarque en WRC avec 4 saisons en tant que pilote officiel Skoda (ERC/APRC/WRC 2) et une 5ème en 2012 sur des S2000 "privées" (déjà à l'époque du roulage sur des manches de mondial). Plus du développement sur la Yaris WRC.
    Il est certes talentueux, mais tout a été fait pour qu'il prenne une expérience et de la confiance maximale pour maximiser ses chances une fois le pas de la catégorie reine franchie. Une "demi" saison en R5 ce n'était raisonnablement pas assez pour Camilli... on peut en dire autant de PSA avec Chardonnet (pas Evo ), Lefebvre et une auto en retard homologation/moins fiable/moins performante.
     
    Un excellent manager avec le bon plan de carrière associé pour son pilote (et l'argent/soutiens qui vont bien) jouent pour beaucoup dans la réussite ou non...
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    Rideuz' got a reaction from Zoréol in Rallye du Mexique - 2018   
    Ott se sent comme un poisson dans l'eau au volant de la Yaris, mais il patauge un peu au Mexique... 


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    Rideuz' got a reaction from Krystof in France, terre et asphalte   
    Hahaha allez tiens une petite fournée de Deltas préparées par le Milano Racing, sur le championnat terre français... ça va du terre de Langres 2015 au Vaucluse en passant par le Diois 





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    Rideuz' got a reaction from Turbo in Actualité du WRC en général   
    Intéressant ce topic ! Je vais tenter d'apporter mon point de vue en me basant sur pas mal d'infos glanées sur ewrc results, le site d'Eric et quelques communiqués Oreca pour Teemu ect. C'est mon ressenti personnel donc cet "avis" n'engage que moi.
    Pour résumer un peu le propos, je pense que les deux sont pétris de talents et peuvent aller loin. Quand on voit l'expérience en mondial de certains "seconds couteaux" et d'autres à qui on a longtemps laissé leurs chances avant d'avoir LE déclic... l'un a su se montrer pile quand il le fallait avec ses 2 piges en WRC '17, l'autre a eu des hauts et davantage de moments difficiles dans la catégorie reine.
    Mais pour les décideurs, team manager ; c'est ça qui compte au moment où les places en WRC sont chères avec beaucoup de prétendants : les résultats dans la catégorie reine.
    C'est aussi ce que nous retenons principalement... leurs bonnes ou mauvaises performances en WRC ; en occultant parfois à tort ce qui se cache derrière. L'expérience, la confiance, les conditions, les consignes quand on est pilote officiel... Il faut bien prendre en compte cela ; tu en parles d'ailleurs dans ton analyse.
    Je vais faire un long retour sur la saison 2015 ; les découvertes des R5, des manches, leurs premières confrontations...

    2015
    Eric se lance en 2015 avec Oreca dans une campagne WRC 2 avec pour seule expérience en WRC l'ADAC 2014 au volant d'une DS3 R3T (avant accident dans l'ES10 ; il était en tête devant Lefebvre le futur vainqueur du WRC3/JWRC) et le rallye de France où il finit second ; devant Lefebvre. La vitesse est là sur des manches qu'il ne connaît pas ; c'était sa 3ème /4ème course seulement avec l'auto.
    La même année, il fait un galop d'essai dans la catégorie supérieure en 207 S2000 avec l'Antibes (quelques soucis meca je crois) puis le Tour de Corse (ERC) où il décroche une belle 4ème place pour son 2ème rallye seulement au volant d'une 4 roues motrices. Malgré quelques soucis de perte de puissance et gêne de concurrents ; il finit à 2mn20 de Sarrazin et sa RRC !
     
    Revenons à nos moutons (non pas Michèle) ; la saison 2015.
     Début au Monte Carlo ; 3ème manche WRC, 3ème rallye en 4 roues motrices, 1èr Monte Carlo et 1er roulage en R5... il perd plus de 4 minutes dans la première ES sur crevaison (d'après son site) mais dès la suivante fait le scratch du WRC 2 devant Maurin, Breen, Lefebvre...
    Festival sur la 3ème journée ; 3 temps scratchs sur 3 (1 ES en liaison) ; il reprends Lefebvre à 1mn25s et Breen à 1mn55s sur la boucle.
    4ème étape ça commençait bien ; scratch dans la 1ère ES mais il tape une pierre sur suivante et perd 2mn30. Il finit donc 4ème des WRC2/RC2 ; à 5mn de Lefebvre. Je trouve que la performance est belle ; sur un Monte Carlo réputé difficile performer d'entrée.
     
    - Portugal : ça commence mal avec une petite faute lourde de conséquences dans le 1er virage de la Super Spéciale. Sur un terrain inconnu/première sur terre en 4 roues motrices ; il reprend doucement le rythme et au fil des kilomètres signe des tops 5 voir top 3 de spéciale avec un plateau RC2 relevé ! Deux soucis mécaniques lui empêcheront de finir la 2ème et 4ème journée.
    - Quelques événements en Sardaigne, mais plusieurs tops 5 avec toujours un plateau relevé et son premier scratch RC2 sur terre.
    En Finlande ça attaque fort avec le 4ème temps dans la première "vraie" ES ; mais un virage mal noté (un peu comme en Suède 2016 ?) et c'est une grosse sortie dans la suivante. Il repart le lendemain et la confiance revient avec des tops 3/5 ; la vitesse est là mais l'apprentissage pas évident.
    - ADAC ; première confrontation avec Suninen. C'est une première pour ce dernier en Fiesta R5 mais il a déjà fait 6 rallyes depuis le début de l'année en Fabia S2000 dont la Pologne (j'y reviendrais) ; et un rallye autrichien en préparation à l'ADAC qui se solde par une sortie. Contrairement à Camilli, il n'y a jamais roulé et globalement moins d'expérience tarmac. Eric roule tranquillement, avec de bonnes sensations sur asphalte et augmente un peu le rythme sur la fin du rallye. Il finit second à 4mn de Kopecky mais sur la fin du rallye signait des temps avec/devant Lappi (qui roulait le couteau entre les dents suite à son passage en super rallye). Pas d'erreurs, ça va au bout pour le français !
    Suninen finit 3mn plus loin, ayant pris peu à peu un bon rythme sur la surface.
    - Pologne : Teemu y participe donc avec la S2000 et y est performant ; ce style de route que l'on retrouve un peu en Finlande lui sied bien. Il y fait de jolis temps et finit 6ème du RC2 à 5mn25 de Lappi qui a bien plus d'expérience et roule en R5.
    - TDC : On retrouve nos deux protagonistes ensemble.
    Conditions très compliquées pour cette édition ; d'après son communiqué Eric part prudemment sous la pluie le premier jour  et perds plus de 2mn30s sur crevaison le lendemain.
    Par la suite, une belle remontée et des temps de spéciales avec le duo de tête Maurin/Lappi ; pour au final prendre la 3ème place du podium devant Breen.
    Suninen fait une course tranquille derrière ; sans incidents. Il finit 45s derrière Eric ; mais est plus loin en performance pure sur les ES.
    - Catalogne : Sur la première journée terre, Suninen est devant Camilli au général mais ce dernier fait quand même quelques meilleurs temps d'ES. Dans la spéciale 6, Suninen fait une touchette qui l'oblige à s'arrêter au bout de 2km d'ES.
    Sur asphalte, Camilli enchaîne 6 top 2 dont 3 scratchs (devant Kopecky, Tidemand, Lappi...
    Il crève dans la SS de 2kms et a des ennuis mécaniques par la suite qui l'empêchent d'accrocher un joli podium.
    Suninen lui poursuit tranquillement son apprentissage avec quelques tops 5.
    - Wales : Suninen gagne 19s2 devant Camilli... Eric avait 32s6 d'avance sur Teemu à deux spéciales du terme mais perd son avantage sur soucis moteur. De nombreux scratchs d'Eric qui impressionne et montre qu'il peut être très rapide sur terre également.
     
    A partir de là l'histoire nous la connaissons ; suite à sa belle saison, Malcom donne sa chance à Eric en tant que numéro 2 et le lance dans le grand bain du WRC.
    Après coup c'est facile de critiquer ce choix mais était-ce si évident que ça à l'époque pour Malcom (ne fallait il pas mettre en Evans en WRC, beaucoup plus experimenté, et Eric en R5 pour mettre en avant la nouvelle Fiesta "Evo" ?) Mais pour Eric... on ne va pas refuser une place de pilote officiel !
     
    2016
    L'année 2016 sera compliquée pour lui. Au delà de la pression, des responsabilités qui découlent d'un statut de pilote officiel n°2 ; des consignes ; sa saison commence très mal avec deux abandons en début de rallye. Caisse touchée les deux fois, pas de super rallye, pas de roulage supplémentaire, confiance au plus bas, on lui met la pression à droite à gauche...
     
    - Au Monte Carlo après les ES de nuit, il fait un prometteur 5ème temps sur la plus longue ES de la boucle... devant de sacrés cadors et son coéquipier. Il se fait malheuresement piéger  à basse vitesse ; sur du verglas ; comme d'autres (Paddon Kubica et d'autres au même endroit ; je sais plus si c'est Evans et/ou Maurin qui seraient allés au trou sans l'auto de Kubica qui les a remis dans l'axe).

    - En Suède, pour sa première là bas ; il commence doucement avant d'hausser le rythme et claquer deux 7ème temps. Il sort dans la première de la boucle du lendemain hélàs... mal réveillé ? Non, un virage mal noté lié à son manque d'expérience... dommage ; mis pour à bout en prenant en compte le manque d'expérience et la sortie au Monte Carlo ; c'était bien parti sur un terrain difficile.
    -  Mexique ; déclaration au départ "Ce weekend je veux juste finir le rallye pour bâtir ma confiance" ça veut tout dire. Crevaison, petits soucis, rythme tranquille, expérience debalayage le dernier jour en étant le premier sur la route pour celle de 80km.
    8ème en Argentine puis 5ème au Portugal, 6ème en Sardaigne... la confiance revient ; il fait le job : prendre de l'expérience et finir les rallyes, remporter des points constructeur, il n'est pas là pour enfiler les scratchs surtout sur terre ( plusieurs tops 2ème/3ème places sur les ES Sardes cependant, avec un scratch dans l'ES17).
    - Sur une bonne lancée ; il arrive en Pologne sur un terrain assez particulier ; un peu de mal pour sa première là bas et quelques soucis en recos (oubli d'un accessoire ; notes pas top) : il est 8ème avec un incident en fin de rallye. Finlande assez similaire ; sauf que ça se finit par une sortie de route.
    Il arrive au rallye d'Allemagne avec 2 jours de tests ; c'est un rallye qui lui plaît et il est attendu... il sort dès la 1ère ES, déception ; le reste du week end on ne peut pas bien analyser... il n'a pas le droit à une seconde erreur.
    - Corse, Espagne (soucis mécaniques), Wales (crevaison) il prends de l'expérience sans faire de coup d'éclat ; mais il a les consignes d'apprendre sans faire d'erreur et la pression avec cette saison en dents de scie.

    Après quelques tops 5 ; il finit sa saison d'officiel en WRC sur le toit à 2 spéciales du terme du rallye d'Australie... frustrant ; un peu à l'image de sa saison. Il a joué de malchance en début de saison ; fait quelques bons résultats par la suite mais en découvrant beaucoup d'épreuves ; pression de rapporter des points et plus le droit à l'erreur ; la pression devait être maximale.
    Pendant ce temps là, Suninen enquillait les bons résultats en WRC2 et prenait un maximum d'expérience et de confiance ! Quelques soucis sur 3/4 épreuves mais globalement très positif.
     
    2017 : Pige en Fiesta WRC '17 pour Suninen
    Le choix de la Pologne et la Finlande pour tenter de se "montrer" est bien entendu mûrement réfléchi ; c'est un Finlandais et il est particulièrement à l'aise sur ce type de terrain ; et a déjà effectué ces manches à 2/3 reprises. Bien sûr le gap R5/WRC '17 est important mais avec les tests, shakedown, et surtout une énorme attaque et gros grain de folie il a compensé.
    Il a impressionné avec un temps scratch dès sa 7ème ES en Pologne ! Et des passages flatout plus que limite... j'ai cherché rapidement mais j'imagine qu'il y en a davantage. Cerveau débranché, ça passe ou ça casse ; il n'avait clairement aucune marge et sur pilotait parfois.
    S'il s'était sorti en Pologne ; l'histoire serait peut être différente. J'ai cru comprendre qu'il avait de bons sponsors mais le capital confiance n'aurait pas été le même pour la Finlande.
    https://youtu.be/ibEe6OmmJu4 (Pologne)
     
     
    Mais c'est passé (il perd son podium suite à un passage "too much" en Finlande ; déjà de la chance de pas abandonner vu le crash. Il finit 4 quand même avec de sacrés chronos). C'est ça le truc ! Lui n'avait pas de consignes ; il y avait déjà 3 autres pilotes officiels Ford + Ostberg.
    Il est là pour se montrer ; pas prendre de l'expérience ou assurer un top 6. Bien sûr c'est mieux de finir et ramener l'auto mais ses 2 manches sont peut être ses "seules" chances d'accéder à la catégorie reine donc il dégoupille.
    Sa (ses) performances pour des premières en WRC sont énormes mais pas vraiment comparable avec la saison 2016 de Camilli pour tout un tas de raisons. On aurait aimé que ce dernier aille au bout de son Monte Carlo, ADAC pour montrer de belles choses (sans être à la limite ; il avait des consignes) mais ça ne s'est pas déroulé comme ça... pas sûr qu'on le revoit en WRC de sitôt.
     
     
    La suite ?
    Je ne sais pas de quoi son avenir sera fait et s'il a encore un deal avec MSport pour quelques manches en WRC 2... Il était sur le podium provisoire au MC à coups de secondes entre Kopecky et Sarrazin et un virage un peu large lui a été fatal. Parfois ça passe (voir Suninen plus haut) ; pas là.
    Eric a montré une sacré pointe de vitesse en WRC2 en 2017 et qu'il avait malgré tout bien appris les manches.
    Sans des soucis mécaniques/prise de notes ; il gagnait devant Tidemand le Mexique.
    Tour de Corse je pense qu'il est là pour faire des temps et pas forcément finir en assurant : c'était le seul à accrocher Mikkelsen ; dommage qu'il sorte sur de la gravette.
    Au RACC il était devant en tête du WRC2 avant la casse de son différentiel au départ de la dernière journée.
    Suninen reste bien plus performant sur des terrains comme Pologne, Finlande (ou encore Suède) mais sur des autos semblables la différence entre les deux n'est pas folle ; loin de là !
     
    Les places en WRC sont chères et tout va vite, très vite désormais. Quand on voit le temps laissé à certains pour faire leurs preuves en WRC ou d'autres qui écument les manches WRC en 4 roues motrices depuis des années... c'est frustrant. Même Tiedemand se retrouve à rempiler en WRC 2 après son titre.
     
    Parlons en de Skoda : je ne sais pas ce qu'ils ont prévu pour le futur mais eux ont compris comment former des tops pilotes et leur donner toutes leurs chances pour arriver au plus haut niveau en leur laissant le temps ; avec des programmes aux petits oignons à l'international et des autos performantes/fiables.
    Prenez Lappi par exemple ; il débarque en WRC avec 4 saisons en tant que pilote officiel Skoda (ERC/APRC/WRC 2) et une 5ème en 2012 sur des S2000 "privées" (déjà à l'époque du roulage sur des manches de mondial). Plus du développement sur la Yaris WRC.
    Il est certes talentueux, mais tout a été fait pour qu'il prenne une expérience et de la confiance maximale pour maximiser ses chances une fois le pas de la catégorie reine franchie. Une "demi" saison en R5 ce n'était raisonnablement pas assez pour Camilli... on peut en dire autant de PSA avec Chardonnet (pas Evo ), Lefebvre et une auto en retard homologation/moins fiable/moins performante.
     
    Un excellent manager avec le bon plan de carrière associé pour son pilote (et l'argent/soutiens qui vont bien) jouent pour beaucoup dans la réussite ou non...
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    Rideuz' got a reaction from Krystof in France, terre et asphalte   
    En effet, je trouve que le Diois est un vrai régal pour les photographes ! Beaucoup de passages de gué, des paysages à couper le souffle quand on prend de la hauteur comme la Croix de Justin... et c'est la terre ; projections, poussière, jumps et grandes dérives sont de la partie. Il est redouté par de nombreux équipages par contre ; dans certaines ES pas le droit à l'erreur sinon c'est le vide !
    Quelques clichés supplémentaires des éditions 2016/17 :
     
    Coucher de soleil avant le passage au Col du Lion

     
    Après la bascule du col ; si on crapahute un peu un splendide panorama s'offre à nous...

     
    Une légende au franchissement des gués d'Aussons

     
    Un sacré terrain de jeu...

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    Rideuz' got a reaction from Krystof in Présentez-vous !   
    Bienvenue à tous ceux qui nous ont rejoint !
     
    Content de te voir ici Franck  Compte rendus, reportages tu devrais trouver ce que tu recherches ici et si tu as besoin de conseils pour préparer un déplacement sur une manche un beau jour... les collègues seront ravis de t'aider.
    On a encore un peu de boulot sur la section miniatures mais par la suite tu pourras nous partager ta superbe collection !
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    Rideuz' reacted to Turbo in Actualité du WRC en général   
    Le Match : Suninen v/ Camilli 
    Régulièrement, nous vous proposerons des duels de pilotes, souvent opposés à un certain stade de leurs carrières ! Nous vous mettons dans la peau d'un team manager et vous demandons ce que vous auriez fait, si vous aviez eu à choisir entre les 2 pilotes en présence ! 
    Le premier "match" oppose un espoir finlandais à un - ancien ? - espoir français. J'ai nommé Teemu Suninen face à Eric Camilli, deux protégés M-Sport sous la houlette de Malcolm Wilson. 
    Le cadre du débat, on le connait tous : Malcolm aurait-il lancé Eric trop tôt en WRC et ruiné toutes ses chances de réussite en championnat du monde ? Suninen a-t-il davantage de talent pur ? Qui peut accéder au plus haut niveau ? En 2018 à l'heure où nous nous parlons, est-ce vraiment fini pour Camilli ? 
    Voici quelques éléments de comparaison intéressants, pour poser le débat. 
    Camilli, trop de casse, pas de chronos suffisamment probants. 
    En 2016, lorsque Camilli est lancé dans le grand bain du WRC ex-génération, il a du mal à performer. Résultats en dents der scie, sorties à répétitions, chronos décevants, bref, cette saison cauchemardesque ne masquait-elle pas en réalité un cruel manque d'expérience ? 
    Nous vous présentons ci-dessous un graphique, qui représente en bleu ses résultats, et en rouge la connaissance des manches auxquelles il a participé. 


    De quoi excuser ses performances ? En début de saison oui ! Le MC est une épreuve difficile, puis il débarque en Suède, Mexique, Argentine sans aucune connaissance du terrain. Il repart sans aucun résultat ... Pardonnable après tout. Un espoir était même envisageable après un Portugal et une Sardaigne assez encourageants. 
    La fin de saison est en revanche très difficile à défendre pour lui. De la Finlande au Pays de Galles, il connait au moins avec un coefficient 2 toutes les manches. Ses résultats ? Un seul en Corse ... Force est de constater que Camilli n'a pas brillé. Mais peut-on exiger qu'un pilote qui débarque en WRC après seulement quelques courses au volant d'une R5, fasse un coup d'éclat ? C'est ce que nous allons voir avec Teemu Suninen. 
    Le finlandais fait mouche au premier coup. 
    A l'heure actuelle, c'est 3 résultats au volant d'une WRC 2017 pour le finlandais.  
    En Pologne 2017, il arrive avec un coefficient de connaissance égal à 3, il finit 6ème du rallye en réalisant son premier scratch ! De quoi faire des envieux ... En Finlande, il arrive avec un coefficient 4, et finit 4ème du rallye, au pied d'un podium qui lui a longtemps été accessible. En Suède 2018, coefficient de 3 pour une 8ème place à l'arrivée, sans forcer. 
    Quelles conclusions en tirer ? 
    Camilli surclassé, Suninen choisi comme futur talent. 
    Premier indicateur important, les sorties. Aucune pour Suninen, un - trop gros - paquet pour Eric. C'est paradoxal, quand on voit comment le finlandais conduit, on peut s'attendre au pire ... Certains appelleront ça de la chance, moi j'appellerai ça la chance du futur champion. Celle de Loeb ou Ogier, qui crèvent une fois par an quand d'autres crèvent à chaque rallye. 
    Des sorties, on en déduit la régularité. 3 courses, 3 résultats honorables pour un début en WRC pour le finlandais. Qui plus est sur une WRC 2017, et une difficulté bien supérieure par rapport au passage R5/WRC 2016 pour Camilli. Côté français, la régularité est loin d'être au rendez-vous, que ce soit en WRC comme en WRC-2 d'ailleurs. Les sorties à répétition ont eu raison de la confiance que Malcolm avait en lui. 

    Au plan des résultats, là encore, malheureusement, il n'y a pas photo. Suninen en 2 manches avait déjà réussi à battre Camilli sur une saison. 
    A l'instant où l'on se parle, qui peut remettre en cause le choix de Malcolm Wilson  consistant à donner toutes ses chances à Suninen plutôt qu'à Camilli ? Aurait-il été raisonnable pour M-Sport de renvoyer Suninen en WRC-2 pour 2018, et de mettre Camilli sur la Fiesta WRC aux côtés de Ogier et Evans ? Rien n'est moins sûr ... Le choix du boss semble cohérent, logique et évident. 
    L'expérience a-t-elle parlé ? 
    Ramenons désormais ces éléments de comparaison au facteur décisif que constitue l'expérience en rallye. Est-elle comparable entre les deux pilotes ?
    Eric commence véritablement sa carrière en 2013 en championnat de France. Il est lancé en mondial à l'ADAC 2014. En 2015, il abandonne la France pour se concentrer sur le mondial avec pas moins de 8 manches à son actif.
    Côté finlandais, sa carrière commence véritablement en 2014, soit un an après. C'est en 2014 où il effectue le rallye de Finlande pour la première fois. En 2015, il a exactement le même nombre de manches en mondial que Camilli, soit 8 épreuves à son compteur, match nul entre les deux ! En 2016, pendant qu'Eric court en WRC, il effectue 11 manches en mondial au volant d'une Fabia R5, pour retomber à 8 manches en 2017 (programme partiel en WRC). 
    Peut-on dès lors affirmer qu'en 2016, Camilli avait moins d'expérience que Suninen en 2017 ? En fait, on constate qu'il y a un an de décalage entre les deux. Suninen a continué le WRC-2 1 an, pendant qu'Eric évoluait en WRC. Peut-on en conclure qu'une saison de plus en R5 aurait permis à Camilli de gagner en régularité et de définitivement écarter Suninen ? 
    Voici un graphique qui récapitule les seules manches sur lesquelles ils ont eu la même auto : une Fiesta R5. Les points attribués sont fonction du classement scratch du pilote. 



    En 2015, Eric gagne le match, et c'est d'ailleurs ce qui lui vaut son cadeau - empoisonné ? - d'être nominé sur la saison 2016 aux côtés de Mads Ostberg sur la Fiesta WRC. A son retour en R5 en 2017, il cède du terrain sur Suninen, malgré une fin de saison un peu sauvée ! Certes l'on peut dire que la saison 2016 cataclysmique qu'il a vécu ne l'aura pas mis dans de bonnes conditions pour reprendre le volant d'une R5 en 2017. On peut aussi dire à l'inverse, selon le témoignages de plusieurs pilotes ayant vécu la même expérience, que rouler dans une WRC décuple les réflexes, et que l'on se sent beaucoup plus à l'aise lors d'un "retour" au volant d'une R5. 
    En octobre 2017, Camilli signait au Wales sa plus belle performance, en confirmant son résultat de l'ADAC et en battant une nouvelle fois Suninen. Si Malcolm avait réagi comme en 2015, il aurait sans doute confié le volant de la Fiesta WRC à Eric Camilli plutôt qu'au finlandais. L'histoire nous a montré qu'il n'en a pas été ainsi...
    Camilli s'est vu gentiment remercié, ce qui a - peut-être ? - sonné le glas définitif à sa carrière en championnat du monde des rallyes. 
    Alors selon vous ? 
    Malcolm a-t-il fait le bon choix ? 
      
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    Rideuz' got a reaction from Stephane66 in France, terre et asphalte   
    En effet, je trouve que le Diois est un vrai régal pour les photographes ! Beaucoup de passages de gué, des paysages à couper le souffle quand on prend de la hauteur comme la Croix de Justin... et c'est la terre ; projections, poussière, jumps et grandes dérives sont de la partie. Il est redouté par de nombreux équipages par contre ; dans certaines ES pas le droit à l'erreur sinon c'est le vide !
    Quelques clichés supplémentaires des éditions 2016/17 :
     
    Coucher de soleil avant le passage au Col du Lion

     
    Après la bascule du col ; si on crapahute un peu un splendide panorama s'offre à nous...

     
    Une légende au franchissement des gués d'Aussons

     
    Un sacré terrain de jeu...

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    Rideuz' got a reaction from Turbo in Rallye du Mexique - 2018   
    Décidément tu es aussi bon derrière la caméra qu'un clavier et un Excel ! 
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